Vous avez l’idée et l’envie de vous lancer votre propre activité, vous mettre à votre compte, sans savoir comment vous y prendre.
A chacune de vos rencontres, vous obtiendrez un avis différent, chacun allant de son conseil qui se veut pertinent.
Pour autant vous ne savez pas quel statut choisir ?
Cette situation est normale.
A moins d’avoir l’expérience de la création d’entreprise vous découvrez un monde nouveau où les obligations légales côtoient un champ de possibilités infinis.
Notre premier conseil tient à bien étudier votre situation.
La solution a priori la plus simple est de choisir le statut de la micro-entreprise.
Le régime du micro-entrepreneur est également appelé auto-entrepreneur et correspond au régime microsocial. Il ne constitue pas une forme juridique en soi et reste le statut de l’entreprise individuelle.
C’est un régime simplifié de déclaration et de versement des cotisations par un prélèvement proportionnel au chiffre d’affaires. C’est le principe « pas de chiffre d’affaires, pas de cotisations ».
Attention tout de même à bien cerner votre activité. Si vous vendez des produits avec une faible marge mais un important chiffre d’affaires, la solution du micro entrepreneur est à proscrire !
Un père de famille qui souhaitait ouvrir sa boutique s’est confié à un professionnel pour réaliser son inscription au régime micro entrepreneur sans prendre en compte cet aspect.
Deux ans plus tard, c’est toute une famille qui se retrouve sans ressource et acculé à une procédure de liquidation judiciaire outre une procédure de surendettement.
En effet, les cotisations ont été calculées sur son important chiffre d’affaires et non pas sur son bénéfice quasi nul la première année. C’est plusieurs milliers d’euros de cotisations et d’impôt qui ont été demandés au jeune chef d’entreprise.
Incapable de payer ces sommes il a été contraint de liquider son entreprise qui était pourtant rentable.
Dans son cas de figure l’ouverture d’une société sous forme d’une SARL aurait du être privilégiée.
Même dans cette hypothèse il conviendra de bien soigner le montage de la société car il est possible de cumuler une situation d’associé de la SARL et les avantages d’un contrat de travail.
Attention ici à ne pas se laisser tromper par la notion de “gérant salarié”.
Le “gérant salarié” mais ne peut pas prétendre à percevoir l’assurance chômage (POLE EMPLOI) et d’ailleurs il ne cotise pas à cet organisme sauf dans l’hypothèse où il serait également titulaire d’un contrat de travail.
Des solutions existent que nous maîtrisons depuis de nombreuses années.
Nous vous enjoignons de prendre le temps de la réflexion quant à toutes les possibilités et de ne pas vous laisser tromper.
Les erreurs en ce domaine coutent chères.
Notre Cabinet peut vous aider en vous accompagnant tout au long de votre projet et en vous expliquant le pourquoi de chaque étape…
Nous pouvons également plus simplement répondre à vos questions par téléphone ou par écrit afin de vous éclairer et nourrir votre réflexion sur votre projet.
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